Si la Confédération « suisse[note 1] » est toujours formellement membre du Saint-Empire, elle ne reconnaît pas les décrets de la diète de Worms, et, à l'exception de Berne, n'a pas envoyé de délégation au Reichstag. Maximilien marie son fils Philippe à Jeanne la Folle, fille de Ferdinand le Catholique et d'Isabelle de Castille, et, plus tard, son petit-fils et sa petite-fille aux enfants du roi de Hongrie et de Bohême : Marie avec Louis de Hongrie qui mourra à Mohacs, Ferdinand, qui sera roi de Hongrie (1526) et de Bohême (1527) avec Anne de Hongrie (1521). Les Confédérés ont intercédé à plusieurs reprises auprès du Reichstag et de Maximilien, la dernière fois en 1497 à Innsbruck ; mais aucun point d'entente n’a pu être trouvé, les Confédérés se refusant à reconnaître la souveraineté du tribunal impérial. Par cet artifice, l'empereur faisait allusion à ses actes de bravoure à l'époque de son mariage à Landshut, quand de jeunes et courageux chevaliers chevauchaient en tenant devant eux des poêles ou des miroirs en guise de boucliers, les morceaux de bois symbolisant le miroir explosé. Le pape, alors inquiet de la puissance française en Italie du Nord, se retourne vers l'empereur Maximilien et ses lansquenets : ensemble, ils concluent la Sainte Ligue (dont la France est cette fois exclue) et, avec l'aide des Suisses (que les Français n'ont pas suffisamment payés) les mettent en déroute à la bataille de Novare (1513). Il défend contre Louis XI l'héritage de sa femme. Lire la suite, Dans le chapitre « L'État patrimonial des Habsbourg (XIIIe-XVIe s.) » Mais la signature du traité d'Arras (1435) qui lui attribuait de vastes territo […] Cette crainte est partagée par le pape Léon X, puisque les États de l'Église sont, au nord, géographiquement proches de la France, comme ils le sont, au sud, du Saint-Empire romain. 2  Lire la suite, Fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire et de sa seconde épouse Isabelle de Bourbon. Devenu empereur sans nulle difficulté, Maximilien se montra un grand prince, cultivé, appliqué, réfléchi. Ce mariage arrangé devient, aux premiers regards échangés, un véritable mariage d’amour. Son fils Philippe le Beau étant décédé en 1506, il eut pour successeur son petit-fils Charles Quint. Blanche-Marie Sforza, la deuxième épouse de l’empereur Maximilien, décédée à l’âge de 38 ans, repose dans le caveau princier de l’abbaye de Stams, à environ trente kilomètres d’Innsbruck. Louis XI, ennemi acharné de sa dynastie, reprend la Bourgogne proprement dite, envahit […] Le 4 février 1508, à la cathédrale de Trente, Maximilien se proclame empereur élu des Romains, avec l'autorisation du pape Jules II. On lui connaît également deux fils illégitimes Georges d'Autriche, prince-évêque de Liège, et Léopold d'Autriche, évêque de Cordoue[4]. La mort accidentelle de son épouse, victime d’une chute de cheval dans la forêt de Wynendaele, le 27 mars 1482, oblige Maximilien à se déclarer régent. La mort inattendue de Matthias Corvin, en 1490, soulage la frontière de l'est, permettant à Frédéric III de récupérer ses possessions conquises par le Roi de Hongrie et à Maximilien de réunir pour la première fois dans l'histoire toutes les terres Habsbourg sous une même couronne. Maximilien est né à Vienne en 1832 et est mort, fusillé par les républicains mexicains, à Querétaro (Mexique) en 1867. L'archiduc Ferdinand-Joseph, frère de François-Joseph et second fils de l'archiduc François-Charles, avait d'abord servi dans la marine, puis fut gouverneur de la Lombardie-Vénétie, qu'il ne quitta qu'en 1859. Il devait renforcer puissamment la position des Habsbourg dans l'Empire et en Europe, plus d'ailleurs par des alliances matrimoniales que par des conquêtes, de sorte que déjà l'on pouvait dire : Tu, felix Austria, nube . Maximilien et Marie désignent Jean VI Rolin avec Juste, évêque de Ceuta, et Claude Carondelet, doyen de Besançon, comme ambassadeurs à Rome en 1481. La Bourgogne est intégrée à la France et sa fille Marguerite, dotée d’une autre partie de ses possessions, est promise au dauphin.  : […] Tous les détails de ces tournois sont présentés dans les planches gravées décrivant son cortège triomphal qu'il fit sculpter par Hans Burgkmair. Il aimait rappeler les temps où les chevaliers faisaient assaut de hardiesse et de témérité[6]. Elle attirait les jeunes nobles ambitieux mais peu fortunés que Maximilien essayait de s'allier. Cet article figure dans le catalogue de l’exposition « De soie et d’ailleurs » présentée au musée de Saint-Antoine l’Abbaye du 9 juillet au 8 octobre 2017. En l'espace de quelques mois, les chevaliers de la ligue de Souabe, puis l'armée conduite par Maximilien lui-même subissent une série de défaites presque ininterrompues. Années de jeunesse : les Habsbourg en difficulté, Une nouvelle arme : les « lansquenets » et la ligue de Souabe, La guerre civile aux Pays-Bas bourguignons (1482-1492), La réforme institutionnelle du Saint-Empire, Lutte contre l’invasion française en Italie, « agir en tout comme sujets du roi des Romains et du Saint-Empire », Le mot revêt à l'époque une signification insultante ; voyez l'article «. Son livre de tournois Freydal sauvegarde la mémoire de ses exploits qui y étaient inscrits. C'est ainsi qu'à la fin du règne de Maximilien, les Français se sont maintenus, au prix de coûteuses opérations, en Italie du Nord. La famine, provoquée par les mauvaises récoltes, et la peste, propagée par le déplacement des troupes, déciment la population et rendent l’économie exsangue. 1519 Charles Quint succède à Maximilien Ier à la tête du Saint Empire. Il fut bientôt contacté au terme de longs pourparlers diplomatiques pour occuper le trône du Mexique, la Monarchie […] Le soulèvement contre l'Espagne au cours de la seconde moitié du xvi e  siècle revêtait-il un caractère progressiste ou conservateur ? Ces circonstances font que les peuples du nord et du sud du Rhin deviennent de plus en plus étrangers l'un à l'autre. Maximilien I er; 1. Maximilien Ier de Bavière est le troisième fils de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach.  : […] Maximilien Ier peint par Albrecht Dürer Maximilien Ier de Habsbourg, (Wiener Neustadt 22 mars 1459 - Wels 12 janvier 1519) fut empereur romain germanique de 1508 à sa mort. Hermann Wiesflecker, Maximilian I., Vienne/Munich 1991, p. 390. sous la direction de Patrice Franchet-d'Espèrey et de Monique Chatenet, en collaboration avec Ernest Chenière, Jugend, burgundisches Erbe und Römisches Königtum bis zur Alleinherrchaft, 1459-1493, Reichsreform und Kaiserpolitik : 1493-1500 : Entmachtung des Königs im Reich und in Europa, Auf der Höhe des Lebens ; 1500-1508 ; Der grosse Systemwechsel ; Politischer Wiederaufstieg, Gründung des habsburgischen Weltreiches, Lebensabend und Tod, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Alexandre Salvator de Habsbourg-Toscane**, Constantin Salvator de Habsbourg-Toscane**, http://cordobapedia.wikanda.es/wiki/Leopoldo_de_Austria, François Charles Salvator de Habsbourg-Toscane, Portail du Saint-Empire romain germanique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Maximilien_Ier_(empereur_du_Saint-Empire)&oldid=176961182, Chevalier de l'ordre habsbourgeois de la Toison d'or (XVe siècle), Grand maître de l'ordre de la Toison d'or, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à la bande dessinée, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Article contenant un appel à traduction en hongrois, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en allemand, Portail:Saint-Empire romain germanique/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les cantons du centre de la Suisse penchent plutôt pour la France, cependant que Berne et Zurich sont du parti Habsbourg. Lire la suite, Dans le chapitre « La monarchie universelle : l'empire de Charles Quint (1519-1555) » Seuls les Flamands sont rétifs. Maximilien, qui doit reprendre la lutte contre la France dans le Piémont et le Milanais, est contraint de signer le traité de Bâle, qui exempte de fait les cantons confédérés de l'impôt de guerre impérial et leur reconnaît une large souveraineté. Afin de réduire les pressions grandissantes sur l'Empire par les traités entre les gouvernements de la France, Pologne, Hongrie, Bohême et Moscovie, ainsi que de sécuriser la Bohême et la Hongrie pour les Habsbourg, Maximilien rencontra les rois de la dynastie Jagellon Vladislas Jagellon, roi de Hongrie et de Bohême, et Sigismond Ier, roi de Pologne, à Vienne en 1515. Fils de l'empereur Frédéric III et d'Aliénor du Portugal, il épouse l'héritière de la Bourgogne, la duchesse Marie, … Maximilien Ier de Bavière est veuf d'Élisabeth-Renée de Lorraine. Finalement soumises par le génie militaire d’Albert de Saxe, commandant en chef des armées du duc, les villes rebelles paient cher leur infidélité : amendes et indemnités de guerre sont tellement lourdes à porter qu’elles pèseront durablement sur leur pouvoir politique. En 1861 il devint président de la chambre haute. Cinq enfants sont issus de ce premier mariage[4]: 1. La noblesse de Souabe, les villes d'empire et même le petit peuple s'animent d'une haine graduelle contre les Confédérés. À l'occasion de cette crise successorale, les Habsbourg, petits seigneurs possessionnés en Suisse alémanique et en Haute-Alsace, vont s'introduire dans l'histoire de l'Autriche et s'identifier peu à peu à leur nouveau domaine au point de devenir la Maison d'Autriche. Il favorisa la course "ball-trap" et le "lancer de disque" lors desquels un mécanisme à ressort projetait en l'air un bouclier ou un disque retenu par les cales lorsque l'adversaire atteignait le point adéquat. Eléonore et François Ier font connaissance lors de la maladie de celui-ci, et fut même heureuse d’entendre que le traité de Madrid « la donnait » au roi de France. Dans ces circonstances dram… Les campagnes militaires se succèdent et le sort des armes est changeant. Profitant du soulèvement de la population, Ludovico Sforza, fort de contingents suisses, retrouve brièvement son trône au début du mois de février 1500, mais il est trahi et arrêté ; les Français gouverneront désormais le duché jusqu'en 1513. Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1785 Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt et de Louise de Linange ou Leiningen. Il devait renforcer puissamment la position des Habsbourg dans l'Empire et en Europe, plus d'ailleurs par des alliances matrimoniales que par des conquêtes, de sorte que déjà l'on pouvait dire : Tu, felix Austria, nube . Pour mettre un terme aux "tournois à la masse de bois" , forme héréditaire de joutes des "sociétés" ou guildes de chevaliers, qui étaient particulièrement violents, il introduisit le "pas d'armes" qu'il découvrit aux Pays-Bas bourguignons suite à son mariage avec Marie de Bourgogne et qui se développa en Allemagne[6].